- Généralisation de la Mutuelle Santé pour l’ensemble de vos salariés  
Par Jean Pierre BRESSANT le mercredi 18 février 2015

La Loi de sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013 généralise l’accès pour tous les salariés à un régime complémentaire santé au plus tard au 01 janvier 2016.

Vous devez donc, à compter du 01 janvier 2016, mettre en place une mutuelle santé au profit de tous vos salariés.

La Loi fixe une couverture minimale de garanties à donner à vos salariés, appelée « panier de soins » qui doit couvrir au minimum les frais suivants :

• ticket modérateur pour les soins de ville
• forfait journalier pour les frais d’hospitalisation
• 125 % de la base de remboursement pour les frais dentaires
• un équipement complet d’optique, tous les ans ou tous les deux ans, selon le cas et sous certaines limites

Concernant le financement, cette couverture minimale devra être prise en charge par l’employeur à hauteur d’un minimum de 50 %.

L’autre partie restant à la charge du salarié.

La Loi a prévu des cas de dispenses pour certains salariés :

• Salariés présents dans l’entreprise au 01 janvier 2016, qui renonceraient expressément à la mutuelle, du fait de la mise à leur charge du coût d’une partie de cette dernière. Cette renonciation doit être faite par écrit et tous les ans

• Salariés bénéficiant en tant que tel, ou en temps qu’ayant droit, d’une couverture collective et obligatoire de frais de santé, offrant les mêmes garanties que la couverture minimale « panier de soins » (pièces à l’appui à fournir tous les ans)

• Cdd et apprentis ayant un contrat de moins de douze mois

• Cdd et apprentis ayant un contrat de plus de douze mois, mais qui pourront justifier (pièces à l’appui) de la souscription d’un contrat individuel de mutuelle santé, offrant les mêmes garanties que la couverture minimale « panier de soins »

• Salariés à temps partiel et apprentis dont la cotisation de mutuelle santé serait supérieure ou égale à 10 % de leur rémunération brute ; Salariés bénéficiaires de la CMUC

Il convient donc de vous rapprocher de vos assureurs, afin de mettre en place le contrat minimum « panier de soins » avec effet au 01 janvier 2016.

Si vous le souhaitez, vous pouvez financer une part supérieure à 50 % et demander à vos assureurs un contrat avec des garanties frais de santé plus favorables que le « panier de soins » minimum.

Nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dabs ces démarches.

N’hésitez pas à revenir vers moi pour vos questions.

Bonne soirée à tous !

Bien cordialement.

Jean Pierre Bressant



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- Simplifications dans la vie des affaires  
Simplifications dans la vie des affaires
Par Jean Pierre BRESSANT le lundi 12 janvier 2015

La Loi 2014-1545 du 20 décembre 2014, est parue au JO.
Voici les principales mesures :

- Un gérant peut modifier le siège de la SARL dans le même département ou dans un département limitrophe après ratification par les associés représentant la moitié des parts sociales.

- À partir du 1er juillet 2015, les fondateurs d'une société commerciale n'auront plus à procéder à l’enregistrer des statuts auprès des impôts.

- Les documents constitutifs d'une piste d'audit fiable relative à la sécurisation des factures peuvent être conservés sur support informatique ou support papier, au choix de l'entreprise, quelle que soit leur forme originale.

- Le contrat de travail à objet défini est intégré dans le code du travail.

- La durée minimale de 24 h des contrats de travail à temps partiel fera l'objet d'une ordonnance, visant à sécuriser la situation des employeurs sur plusieurs points.

- D'autres ordonnances doivent paraître en vue de simplifier la vie des affaires.

Nous ne manquerons pas de vous en tenir informé.

Bonne soirée à tous !

Bien cordialement.

Jean Pierre Bressant


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- Loi de Finance 2015 
Loi de Finance 2015

Par Jean Pierre BRESSANT le lundi 12 janvier 2015

La loi de Finance 2015 est entrée en vigueur. Voici un résumé des principales mesures.

1/ Mesures concernant les particuliers :

- Pour l'imposition des revenus de 2014, la première tranche imposable sera soumise au taux de 14 % ; le seuil d'entrée dans le barème est fixé à 9 690 € par part.
- Les autres seuils et limites sont relevés de 0,5 %.
- La réduction d'Impôt pour souscription au capital de SOFICA (Cinéma) est prolongée jusqu'en 2017.
- La réduction d'impôt « Pinel » se substitue à la réduction d’impôt « Duflot » et pour les investissements Pinel réalisés à compter du 1er janvier 2015, il sera possible de louer les logements acquis à des descendants ou ascendants.
- Depuis le 1er septembre 2014, tous les biens immobiliers bénéficient d’un abattement unique pour durée de détention. En outre un abattement exceptionnel de 30 % permet de réduire l'assiette imposable des plus-values de cessions de terrains à bâtir réalisées au plus tard le 31 décembre 2017.
Cet abattement de 30 % est étendu aux immeubles bâtis situés dans des zones tendues sous engagement de démolition en vue de leur reconstruction.
L'exonération des cessions portant sur un droit de surélévation est prorogée jusqu'au 31 décembre 2017.

2/ Fiscalité des Entreprises :

- La réduction à deux ans du délai de prescription fiscal pour les adhérents à un organisme de gestion agréé est supprimée.
- Les sanctions pour défaut de présentation de la documentation relative aux prix de transfert sont renforcées.
- Il est instauré une surtaxe sur les surfaces de stationnement et une taxe spéciale additionnelle à la CFE et à la taxe foncière.
- Plusieurs taxes à faible rendement sont supprimées.

Bonne soirée à tous !

Bien cordialement.

Jean Pierre Bressant




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- Mise en œuvre de la Loi sur la « Prévention de la Pénibilité » applicable au 1er Janvier 2015  
- Mise en œuvre de la Loi sur la « Prévention de la Pénibilité » applicable au 1er Janvier 2015

Par Jean Pierre BRESSANT le lundi 15 décembre 2014

Les modalités de mise en œuvre de la Loi sur la prévention de la pénibilité qui rentre en vigueur à compter du 1er janvier 2015 viennent d’être précisées par décret.

Cette loi instaure de nouvelles obligations pour les employeurs, et notamment pour l’évaluation et le suivi de la pénibilité de certains travaux qui ont confiés aux salariés.

Vous trouverez ci-après le détail de vos nouvelles obligations.

1. Dans un premier temps, vous devez évaluer l’exposition de vos salariés aux facteurs de pénibilité, à l’aide du tableau ci-joint.

Si aucun facteur de pénibilité ne trouve à s’appliquer dans votre entreprise, vous n’avez pas d’autre obligation.

2. Si un ou plusieurs facteurs de pénibilité ont été identifiés, il convient de mettre en œuvre la procédure, à savoir :

- Ouvrir une fiche individuelle de prévention des risques sur laquelle seront inscrits les risques identifiés par salarié. La fiche de prévention des expositions recense les facteurs de risques auxquels le travailleur a été exposé et comporte une évaluation de l'exposition établie par l'employeur au regard des conditions habituelles de travail caractérisant le poste occupé, appréciées en moyenne sur l'année (C. trav., art. D. 4161-1);

- Mettre à jour cette fiche tous les ans, en fonction de l’évolution de l’exposition du salarié aux facteurs de risques ;

- Modifier en conséquence le « Document Unique de Sécurité » ;

- Communiquer cette fiche au moins une fois par an au salarié concerné ;

- Nous faire parvenir un exemplaire de cette fiche ; Nous pourrons alors renseigner les rubriques de la DADS prévues à cet effet ;

- Les rubriques de la DADS étant servies, l’administration va ouvrir et gérer un « compte pénibilité » en attribuant un nombre de point pénibilité par année, en fonction des risques recensés ; Ces points seront ensuite convertibles pour les salariés concernés (formation, droits à la retraite anticipés, travail à temps partiel payé plein temps…)

3. Une cotisation de base de 0,01% de la masse salariale sera due par tous les employeurs entrant dans le champ d'application du compte personnel de prévention de la pénibilité et cela à compter de l'année 2017.

4. Une cotisation additionnelle due par les seuls employeurs qui exposent effectivement des salariés à des facteurs de pénibilité. Cette cotisation s'ajoute à la précédente.

L'assiette de la cotisation additionnelle est constituée par les rémunérations perçues par les salariés qui ont été effectivement exposés à la pénibilité au cours de la période considérée.

Son taux est fixé à :

- 0,1 % pour les années 2015 et 2016 et à 0,2 % à compter de l'année 2017, au titre des salariés ayant été exposés à un seul facteur de pénibilité au-delà des seuils d'exposition ;

- 0,2 % pour les années 2015 et 2016 et à 0,4 % à compter de l'année 2017, au titre des salariés ayant été exposés simultanément à plusieurs facteurs de pénibilité au-delà des seuils d'exposition.

5. L’Administration aura un pouvoir de contrôle et de sanction sur l’ensemble de la procédure. Une procédure de contrôle sur place est prévue par les textes.

En cas d’inobservations de vos obligations, les sanctions sont très lourdes :

- En cas d’exposition d’un salarié et en l’absence de fiche individuelle, il est prévu une amende pour la société de 7.500 euros par fiche individuelle non tenue.

- Les salariés pourront également demander des dommages-intérêts à l’employeur.

- La non mise à jour du Document Unique de Sécurité pourra également être sanctionné par une amende de 7.500 euros.

Je reste à votre entière disposition et n’hésitez pas à revenir vers moi pour vos questions.

Bonne soirée à tous !

Bien cordialement.

Jean Pierre Bressant




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- Réforme de la formation professionnelle et de la démocratie sociale  
La Loi relative à la réforme de la formation professionnelle et à la démocratie sociale vient d’être adoptée en date du 5 mars 2014.

Cette Loi modifie les règles relatives à la formation professionnelle et au dialogue social.

De nombreuses mesures ont été adoptées.

Je vous présente ci-après les principales modifications qui sont susceptibles de vous concerner en votre qualité d’employeur.

1- Réforme du D.I.F. (droit individuel à la formation) :

A compter du 01/01/2015, Le DIF sera remplacé par le CFP (Compte Personnel de Formation).

Ce compte suivra le salarié tout au long de sa vie professionnelle et jusqu’à sa retraite.

Il sera transférable en cas de changement d’employeur.

Il sera alimenté de la manière suivante :

• 24 heures de droit à la formation acquis par année de travail à temps complet, jusqu’à l’acquisition de 120 heures de droit à la formation,

puis,

• 12 heures de droit à la formation acquis par année de travail à temps complet, jusqu’à l’acquisition d’un plafond global de 150 heures de droit à la formation.

Des abondements complémentaires pourront être prévus par accords de branches.

Le CFP sera géré par la caisse des dépôts et consignations, individuellement pour chaque salarié.

Seul le salarié concerné pourra consulter son compte individuel de formation

Les informations de ce compte, seront alimentées à partir des données que les entreprises seront amenées à fournir dans le cadre des déclarations annuelles des données sociales.

C’est donc, au total un cumul de 150 heures de droits à formation qui pourront être acquis par les salariés, et utilisés tout au long de leur carrière professionnelle.

Les heures de DIF restantes au 31/12/2014 seront reportées sur le CIF.

Ces heures de DIF ainsi reportées, ne seront pas prises en compte pour le calcul du plafond des 150 heures.

Si le salarié souhaite que la formation se déroule pendant le temps de travail, il devra obtenir l’accord de l’employeur. Dans ce cas, il aura droit au maintient de sa rémunération.

Si la formation a lieu hors du temps de travail, l’autorisation de l’employeur n’est pas exigée et ce dernier n’aura pas d’indemnités à verser au salarié, comme c’est le cas aujourd’hui dans le cadre du DIF lorsqu’il est suivi hors du temps de travail.

Les frais de formation devraient être pris en charge par les fonds de formation, mais les modalités de cette prise en charge seront fixées ultérieurement par décret.


2- Entretiens professionnels :

Désormais, lors de l’embauche d’un nouveau salarié, vous devez l’informé qu’il bénéficiera d’un entretien professionnel tous les 2 ans.

Cet entretien professionnel ne portera pas sur l’évaluation du travail du salarié, mais il aura pour objectif d’étudier ses perspectives d’évolution professionnelle.

L’entretien professionnel sera obligatoirement formalisé dans un document écrit.

Ces entretiens seront complétés par des entretiens complémentaires dans certains cas particuliers, lors du retour de longue maladie, de certains congés spécifiques …

En plus de cet entretien tous les deux ans, et des éventuels entretiens spécifiques, il est instauré un entretien professionnel tous les 6 ans, afin de faire le point sur le parcours professionnel du salarié.

Cet entretien est également formalisé dans un document écrit.

D’autres mesures concernant la réforme de l’apprentissage, le financement et le contrôle de la formation professionnelle ont également été adoptées.

N’hésitez pas à revenir vers moi pour vos questions.

Bonne soirée à tous !

Bien cordialement.

Jean Pierre Bressant


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