- Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2013 
Par Jean Pierre BRESSANT le mercredi 03 octobre 2012

A la suite du projet de Loi de Finances 2013, le gouvernement vient de présenter son projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2013.

Accrochez vous bien ! La fête continue…

Voici les principales mesures de ce projet :

- Rendre proportionnelles les cotisations maladie des gérants majoritaires et des travailleurs indépendants.

A ce jour, la cotisation maladie est plafonnée à 181.660 euros de revenus. Il est proposé de déplafonner cette cotisation.

- Supprimer l’abattement de 10% pour frais professionnels dont bénéficient les gérants majoritaires et les travailleurs indépendants, pour le calcul des cotisations sociales.

- Imposer les dividendes versés dans l’assiette des cotisations sociales ! (pour la fraction de dividendes excédant 10 % des capitaux propres)

- Soumettre les cotisations des auto-entrepreneurs à un niveau équivalent à celui des autres travailleurs indépendants.

- Soumettre au forfait social (20%), les indemnités de rupture versées aux salariés dans le cadre des ruptures conventionnelles des contrats de travail.

Je ne manquerai pas de vous tenir informé dès l'adoption définitive du texte.

Bonne soirée à tous !


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- Projet de Loi de Finances 2013 
Le Gouvernement vient de présenter son projet de Loi de Finances 2013, applicable sur les revenus de 2012.

Ce projet va maintenant suivre son parcours législatif, jusqu’à son adoption définitive en fin d’année.

Voici les principales mesures de ce projet :

Dividendes :

- suppression de l'option pour le prélèvement libératoire sur les dividendes distribués.

- suppression de l'abattement de 1.500 ou 3.000 euros (selon le cas) dont bénéficiaient les dividendes distribués pour le calcul de la base d'imposition.

- instauration d'un acompte d'impôt de 21 % payé à la source lors des distributions, puis imputation de cet acompte sur l'impôt définitif.

Cette mesure permet au trésor de collecter 21 % d'impôt au moment de la distribution.

Plus values sur cession de titres de sociétés :

- intégration des plus values sur cession dans le barème de l'impôt sur le revenu.

Le taux d'imposition actuel (hors csg et contributions sociales) est de 19 %.

Compte tenu de la progressivité de l'impôt, les plus values pourront donc être imposées jusqu'à 45 %, auquel il faudra rajouter la csg et les contributions sociales au taux de 15,5 %.

Un système de décote progressive pour durée de détention est prévu.

Le taux de 19 % serait maintenu pour les chefs d'entreprise qui partent à la retraite.

Il est à noter que le projet ne prévoit pas d'intégrer les plus values immobilières dans le barème progressif de l'IRPP.

IRPP:

- création d'un taux marginal à 45 % pour les revenus supérieurs à 150.000 euros par part.

- création d'une contribution exceptionnelle pour une durée de deux ans, au taux de taux 75 % pour les revenus d'activité supérieurs à 1.000.000 euros par bénéficiaire.

Le terme "revenu d'activité" permet de penser que les revenus tirés des plus values mobilières, immobilières et des dividendes seraient exclus de la base de calcul de cette contribution.

- plafonnement des niches fiscales à 10.000 euros par foyer à l'exception des investissements "Malraux" et des Sofica (cinéma) qui seraient sortis du dispositif.

- Abaissement du quotient familial à 2.000 euros par enfant.

ISF :

- retour à l'ancien barème, avec un plafonnement de l'ISF à 75 % des revenus.

- Le seuil d'entrée resterait fixé à 1.310.000 euros.

- Les biens professionnels resteraient exclus de l'ISF.

Je ne manquerai pas de vous tenir informé dès l'adoption définitive du texte.







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- Loi de financement de la sécurité sociale 2012 
Par Jean Pierre BRESSANT le jeudi 15 décembre 2011

L’Assemblée Nationale a adopté le 29 novembre 2011 la loi de financement de la sécurité sociale pour 2012.

Voici les 7 principales mesures concernant les entreprises :

1 - La réduction de charges sociales sur les salaires jusqu’à 1,6 smic, dite « réduction Fillon », est abaissée. Un système de réintégration des heures supplémentaires et complémentaires dans la formule de calcul de cette réduction a été introduit.

2 - Le plafond d’exonération de cotisations sociales applicable aux indemnités de rupture est abaissé.

3 - La Csg-Crds sur les revenus d’activités est assise sur une base diminuée d’un abattement de 1,75 % contre 3 % précédemment.

Concernant les autres revenus (les sommes versées au titre de l’intéressement, de la participation, des plans d’épargnes salariales…), l’abattement est supprimé et la Csg-Crds sera désormais assise sur la totalité de ces autres revenus.

4 - Le forfait social à la charge de l’employeur au titre des sommes versées au titre de l’intéressement, de la participation et des plans d’épargnes salariales passe de 6 % à 8 %.

5 – Accentuation de la lutte contre la fraude en matière sociale et du dispositif de lutte contre le travail dissimulé, par un nouveau renforcement de l’arsenal répressif.

6 - Augmentation de la taxe sur les véhicules de société.

7 - Simplification du dispositif de taxation des sommes ou avantages versés aux salariés par des tiers employeurs.

A ce sujet, il a été mis en place à compter du 1 novembre 2011, un système assez complexe de taxation aux charges sociales des sommes ou avantages en nature (cadeaux, voyages…) accordés par votre entreprise à des salariés d’autres entreprises et cela en contrepartie d’une activité accomplie par ces salariés en faveur de votre entreprise.

Si vous accordez de tels avantages à des salariés d’autres entreprises, je vous recommande de revenir vers moi, afin que je puisse vous exposer en détail ce nouveau dispositif.

Bonne soirée à tous.


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- Deuxième Loi de finances rectificative 2011 
Par Jean Pierre BRESSANT le vendredi 16 septembre 2011

Le texte attendu concernant la réforme de la fiscalité du patrimoine et des entreprises a été adopté par l’Assemblé Nationale le 8 septembre 2011.

Parmi les différentes mesures, voici les trois principales :

1/ La réforme en profondeur de la fiscalité liée aux plus values de cessions des biens immobiliers autres que la résidence principale.

L'abattement de 10 % pour chaque année de détention au-delà de la 5e année est supprimé et remplacé par les abattements suivants :

- aucun abattement n'est pratiqué au titre des 5 premières années de détention ;
- un abattement de 2 % est appliqué pour chaque année de détention au-delà de la 5e ;
- un abattement de 4 % est appliqué pour chaque année de détention au-delà de la 17e ;
- un abattement de 8 % est appliqué pour chaque année de détention au-delà de la 24e.

Ce qui conduit à une exonération définitive après 30 ans de détention, contre 15 ans avec l'ancien abattement.

Selon ce nouveau barème, si un bien est cédé au bout 15 ans de détention, la plus values devient imposable avec un abattement de 20 %, contre une exonération totale jusqu’alors.

Cette nouvelle règle de calcul est applicable aux plus-values réalisées à compter du 1er février 2012.

Il est à noter que la plus value sur la résidence principale reste exonérée, mais pour combien de temps encore ?

2/ L’augmentation des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine (revenus fonciers, dividendes, intérêts …) est relevé de 1,2 % ce qui porte le taux global des prélèvements sociaux sur ces revenus à 13,5 % au lieu de 12,3 %.

3/ Plafonnement des montants de déficits des sociétés.

- L’imputation des déficits constatés antérieurement sera possible dans la limite de 1.000.000 d’euros de bénéfice au cours de l’exercice concerné (cela laisse encore de la marge), contre aucune limitation avant cette loi.

- Le report en arrière des déficits (système du carry back) reste possible uniquement sur le bénéfice éventuel de l’exercice précèdent, contre celui des trois derniers exercices précédents.

Nous attendons sans aucune impatience la suite du menu qui nous sera inévitablement servi en 2012.

Bon week end à tous.


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- Projet de réforme de la fiscalité du patrimoine 
Par Jean Pierre BRESSANT

La période fiscale touche à sa fin, ce qui me permet de reprendre mes activités sur le blog.

Le gouvernement nous avait annoncé une grande réforme de modernisation de la fiscalité de l’épargne et du patrimoine.
Certains avaient imaginé « le grand soir fiscal », et bien ils seront déçus car le projet annoncé la semaine dernière par le gouvernement est loin d’être révolutionnaire.

Il convient cependant de ne pas anticiper avant les débats qui vont se dérouler en juin 2011 à l’Assemblée Nationale, puis au Sénat.

Pour l’heure, le projet propose de supprimer le bouclier fiscal en totalité et d’aménager l’ISF en ramenant la première tranche d’imposition à 1.300.000 euros net au lieu de 800.000 euros net actuellement.

Le premier taux d’imposition passerait de 0,55 % à 0,25 %, mais serait applicable au premier euro de patrimoine (à condition d’avoir un patrimoine net d’au moins 1.300.000 euros), ce qui reviendrait à augmenter l’ISF pour les contribuables dont le patrimoine avoisine les 1.300.000 euros.

Pour palier à cet inconvénient, il est prévu un mécanisme de décote progressive.

Les autres spécificités resteraient inchangées (exonération des biens professionnels, abattement sur la résidence principale…).

Cette réforme serait applicable à compter de cette année, mais comme les débats parlementaires auront lieu au mois de juin et que l’échéance de l’ISF 2011 est fixée au 15/06, le gouvernement a proposé de repousser l’échéance de l’ISF 2011 au mois de septembre, pour permettre au contribuable de tirer les conséquences de la réforme.

Coté nouvelles recettes fiscales, il est prévu :

. d’augmenter les droits de succession,

. de créer une «exit tax» au taux de 19 % qui concernerait ceux qui quittent la France puis revendent des actions depuis l'étranger, dans un délai de huit ans après leur départ.

Cette taxe serait due lors de la cession des actions et serait basée sur la plus-value potentielle qui existait au moment du départ de France,

. de créer une taxe sur les résidences secondaires détenues en France par des non résidents (français ou étrangers). Les non résidents français, devenus non résident pour des motifs professionnels ne seraient pas concernés.

Nous reviendrons sur cette réforme lorsqu’elle aura été définitivement adoptée.

Les débats parlementaires peuvent encore nous réserver quelques surprises.

Il est à noter que les projets précédemment évoqués tels que la taxation des plus values latentes mobilières et immobilières, la taxation des plus values sur les résidences cédées et détenues depuis plus de 15 ans, la taxation complémentaire de l’assurance vie et la création d’un nouveau d’imposition de 45 % à l’impôt sur le revenu, sont à ce jour non repris dans le projet du gouvernement.

A suivre…


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